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Florian Cettour-Meunier

L'importance de l'échauffement - Golfiquement .com

L’importance de l’échauffement

L’importance de l’échauffement 768 768 Golfiquement
L'importance de l'échauffement - Golfiquement .com

Vous et votre échauffement

Il n’est pas toujours nécessaire de gagner 20 mètres au drive pour améliorer vos scores. La régularité et votre progression au golf passe également par un bon échauffement!

Combien de balles tapez-vous avant une partie ?

Est-ce que vous passer par le putting green avant de vous rendre au départ du 1 ?

Combien d’approches ou sorties de bunker effectuez-vous avant de jouer ?

Trois questions qui peuvent parfois ennuyer le golfeur. Par manque de temps, d’envie, d’intérêt, d’infrastructures pas adaptées, d’une mauvaise organisation. Vous arrivez parfois au départ du 1 avec peu, voire pas d’échauffement.

Je tenais à faire un rappel sur l’importance de l’échauffement avant de jouer, car c’est l’une des clés de la performance. Si vous êtes dans un objectif de progression et de régularité avec l’intention de prendre un maximum de plaisir sur le parcours. Ce simple rappel peut vous permettre de gagner de précieux points.

Pourquoi s’échauffer?

En arrivant à froid, le premier risque est la blessure, car lorsque vous débutez votre partie par un drive à pleine vitesse, vous risquez de vous blesser et de compromettre le reste de votre parcours, ou pire, votre saison !

Autre inconvénient, vous manquez de repères techniques, de rythme et de sensations. Il faut donc quelques trous pour vous régler, et vous laissez filer de précieux points. Vous n’êtes pas à 100% de vos possibilités et vous ne pouvez donc pas atteindre votre plein potentiel car vous jouez en deçà de vos capacités.

Changer vos habitudes

Prenez quelques minutes pour vous échauffer musculairement cette étape est primordiale (https://www.ffgolf.org/Jouer/Golf-et-sante/Tout-pour-bien-jouer/Echauffement) au practice puis tapez quelques balles en passant en revue plusieurs clubs.
 Montez progressivement en amplitude et en intensité afin de chauffer votre corps de façon progressive et trouver votre rythme.
 Certains joueurs aiment terminer par le club qu’ils vont jouer au départ du 1.

Il en est de même pour le putting. Le fait de ne pas passer par la case putting green avant de jouer ne vous permettra pas d’apprécier la vitesse des greens. Ce sont encore des points précieux que vous donnez généreusement au parcours.

Pour les approches et les sorties de bunker, prenez également le temps d’en faire quelques-unes pour trouver le bon rythme. Cela vous permettra de vous rassurer en testant la consistance du sable.
Vous serez ainsi mieux préparé en cas de greens manqués, prêt à faire face à cette situation et moins dans l’incertitude avec des pensées comme : « que va-t-il se passer ? ».

L’objectif

L’idée n’est pas d’arriver 2h au golf avant votre départ. Mais d’essayer de mettre toutes les chances de votre côté pour jouer votre meilleur golf. Et ceci arrivant au départ du trou un dans les meilleures prédispositions physiques et mentales. Savoir que vous êtes bien échauffé et réglé sur ces différents compartiments de jeu va vous rassurer. Et vous permettre de jouer pleinement, sans retenue ni appréhension de blessure.

À vous de trouver la bonne séquence avant de vous rendre au tee 1 (putting, chipping, swing ou swing chipping putting….). Il n’y a pas de règle, ni de méthode, à vous de ressentir ce qui vous convient le mieux. Faites l’essai d’introduire cet échauffement afin d’être tout de suite à 100% et n’attendez pas le départ du 4 pour être complètement en possession de vos moyens.

Un mauvais échauffement n’est pas signe d’une mauvaise partie. Voici les propos de Justin Thomas suite à son -7 lors du premier tour à Medinah lors du BMW championship, épreuve qu’il a d’ailleurs remporté.

« I probably would say that I had the worst warmup I’ve ever had in my life, » « I didn’t know what (the ball) was going to do. I didn’t know how I was going to hit it, and my dad and Jimmy and I just kind of said that we were going to have to guess out there and just try to find something. »  Justin Thomas

https://www.golfchannel.com/news/justin-thomas-turns-worst-warmup-ever-record-tying-65-bmw

L’objectif étant de vous échauffer et de trouver les sensations du jour, car elles seront peut-être différentes de celles de la veille. Et surtout ne pas confondre échauffement (avant la partie) et entraînement (travail technique et exercice sous forme de challenge). Trouvez le bon compromis qui vous permet d’optimiser votre performance mais attention à ne pas basculer dans l’excès, en tapant trop de balles et dépenser toute votre énergie.

Inspirez-vous des champions

Cette phase d’échauffement avant vos parcours d’entraînement ou compétition est d’ailleurs indispensable chez les athlètes de haut niveau. Non seulement eu golf mais dans tous les sports.
Voici d’ailleurs ci-dessous, quelques exemples de préparations de joueurs pros avant leur départ. Attention, l’idée n’est pas de les imiter ou de les copier, mais de s’inspirer des meilleurs. Ce sont des joueurs physiquement entraînés et habitués à cette préparation qui commence par un échauffement musculaire.

En conclusion

je souhaitais vous sensibiliser sur l’importance de l’échauffement, tant sur un aspect physique, que mental. A vous de trouver la bonne routine qui vous convient le mieux.

Cela pourra faire basculer vos 34 points nets en 38 points lors de votre prochaine compétition.
 Mettez toutes les chances de vos côtés.

Pour plus d’information sur l’état d’esprit du golfeur, pensez à vous abonner à la newsletter.

À vous de jouer,

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Inspirez-vous du mindset de Gary Woodland

Inspirez-vous du mindset de Gary Woodland 438 560 Golfiquement
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Gary Woodland est un joueur américain de 35 ans. Il a brillamment remporté son premier tournoi majeur lors de l’US OPEN 2019, sur l’incroyable parcours de Pebble Beach sur la côte ouest américaine.

Avant cette magnifique victoire, il avait remporté 3 titres depuis son passage pro en 2007, et réalisé 2 top 10 en majeurs. En dehors de ses qualités techniques et physiques (il fait partie des plus gros frappeurs du tour), son putting a lui aussi été remarquable sur ce tournoi.

Au delà de sa technique, l’objectif de cet article est de mettre en avant l’état d’esprit positif de ce compétiteur.

Lors de ses différentes conférences de presse, il a déclaré :

« There are going to be bad things in your life, a lot of ups and downs, but the only thing you can control is your attitude. And if you do that, in the end good things will happen.»

(Il y aura des mauvais moments dans votre vie, de nombreux hauts et bas, mais la seule chose que vous pouvez contrôler c’est votre attitude. Si vous réussissez à le faire, l’issue sera positive.)

Cette notion de rester focus sur ce que vous pouvez contrôler revient très régulièrement chez les sportifs de très haut-niveau. A vous de vous en inspirer pour votre jeu. Parfois, vous pouvez vous laissez absorber par un élément extérieur, et cela peut rapidement polluer votre golf.

Concernant la pression, voici ce qu’il a dit :

« Enjoy the pressure. Enjoy the stress. Enjoy being uncomfortable…. Don’t shy away from it, embrace it. »

(Appréciez la pression. Appréciez le stress. Appréciez le fait de vous sentir inconfortable. Ne soyez pas effrayé par ça, acceptez-le.)

L’idée étant de ne pas fuir les moments de tension qui peuvent nous submerger, mais au contraire d’apprendre à vivre avec et de se dépasser. Sortir de sa zone de confort pour évoluer.

Pour d’autres inspirations, rendez-vous sur les rubriques « articles » et « inspirations » de golfiquement.com

A vous de jouer !

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La pression des strokes!!!!

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Comment mieux gérer vos strokes?

Cette notion de stroke (de coup reçu, de coup rendu) peut parfois provoquer un stress important chez les joueurs avant même d’avoir pris le départ du un.

Voici une petite histoire : suite à une superbe compétition (43 pts), Mulligan* se rend au golf le week-end suivant pour récupérer sa carte de score. Il se présente au départ en étant confiant du fait de son excellente dernière prestation. Il est dans les meilleures prédispositions pour bien jouer. En regardant sa carte, constate que son index a diminué, et par voie de conséquence, ses strokes (coups reçus) aussi.

De réaliser que sur certains trous il avait un stroke en moins, voire aucun, a complètement inversé son état d’esprit du jour. Il se demande comment reussir à scorer avec si peu de strokes. Dans sa tête, il se dit : « Comment vais-je faire ? ». Toute sa confiance a disparu pour laisser place à l’incertitude et au doute. Se retrouvant dépourvu, face à un mur qui lui semble insurmontable.

Avez-vous déjà vécu cette situation ?

Je vous partage cette histoire, car j’entends régulièrement le fait que le nombre de strokes provoque un stress avant même d’avoir débuté la partie.
Etre dans ce mindset entraîne le joueur à produire un jeu en sur-régime et à forcer son golf. Il se sent contraint et forcé d’en faire plus, car il n’a plus de joker.

C’est d’ailleurs pour cette raison que certains d’entre vous ne veulent pas savoir combien de strokes ils ont. Afin de jouer pleinement leur jeu sans être influencés par une notion de score. Cela peut être une stratégie efficace, à vous d’essayer.

D’un autre côté, le fait de savoir combien de coups rendus vous avez, peut vous aider à orienter votre stratégie. Et vous permettre de jouer plus défensif ou plus agressif sur un trou donné. 
Encore une fois cela dépend de comment chacun réagit face à cette idée : « Je dois rentrer ce putt pour 1 pt net ». Certains vont ressentir stress et pression, d’autres une motivation qui leur permettra d’être plus concentrés.

Autre exemple, le fait d’avoir un stroke sur le trou 12, c’est le trou à ne pas manquer puisqu’un par rapporterait énormément de points nets, le jackpot ! Cela va en libérer certains ou créer une tension pour d’autres.
 
Il n’y a donc pas de règle établie, c’est à vous de trouver celle qui vous convient le mieux en apprenant à mieux gérer vos relations avec vos strokes. 
 
En revanche, vous devez envisager chaque trou comme un challenge où vous allez donner le meilleur de vous-même, peu importe le nombre de strokes.

Prendre du recul

Veillez à respecter votre routine, votre intensité et votre stratégie. L’idée principale étant de vous détacher du score et de ne pas en faire une fixation, ni une fin en soi. Pensez jeu et plaisir. Encore une fois, le plus important, avec ou sans stroke, c’est la chance que vous avez de pouvoir pratiquer ce merveilleux sport dans un tel environnement. Relativiser permet de prendre du recul

D’un club à l’autre le nombre de coups reçus peut varier en fonction de la difficulté du parcours (le slope). Il peut arriver qu’il y ait 3 à 4 coups de différence par rapport à votre home club. A votre avantage, cela signifie que le parcours que vous vous apprêtez à jouer est plus technique que celui que vous avez l’habitude de jouer. A l’inverse, il sera plus facile et le nombre de coups rendus sera plus faible.

Appréciez le challenge

Dans les deux cas, prenez cette situation comme un défi et comme un plaisir de découvrir un nouveau tracé en vous adaptant à celui-ci.
Si vos stratégies (parcours ou mental) ne fonctionnent pas, adaptez-les, modifiez-les afin de trouver le meilleur équilibre pour vous.

Si vous êtes dans l’impasse, regardez et demandez à vos partenaires qui performent comment ils gèrent cette situation qui vous pose problème afin de l’adapter à votre jeu. Ou faites appel à un Pro PGA qui saura vous orienter sur la bonne voie.
 
En résumé, cela reste une question de représentation. Les strokes sont vont alliés pour vous aider en vous apportant des jokers. Néanmoins, moins vous en avez, mieux c’est ! Cela vous montre d’une part, tous vos progrès et d’autre part, que vos entraînements payent, c’est votre récompense.

C’est parfois paradoxal, car le golfeur souhaite descendre son index mais pas le nombre de ses strokes. Et pourtant chaque stroke perdu est une excellente occasion pour vous de sortir de votre zone de confort.

Garder le bon état d’esprit

Pour terminer, je souhaitais vous partager le mindset de l’un de mes joueurs. Son objectif était de ne plus avoir aucun stroke. Quand il voyait un stroke disparaitre de sa carte lors de la compétition suivante, il prenait cela comme un pas en avant vers son objectif. Cela lui amenait une énergie incroyable pour le tour à jouer. Il ne le voyait pas comme une sanction.
En effet, ce n’est pas une punition d’avoir moins de strokes, mais bien une victoire.
Et si vous avez le sentiment d’en avoir trop, profitez-en, cela ne va pas durer ! 
À vous de voir les choses différemment.

  
Golfiquement, 

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Une astuce pour mieux gérer vos parcours!

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Comment gagner de précieux points et mieux gérer vos parties de golf ?

Votre golf est le reflet de vos entrainements et de vos habitudes, pensez donc à bien structurer vos sessions et mettre de l’intensité lors de vos séances au practice (long jeu, putting, petit jeu), ceci afin de mieux gérer votre concentration sur le parcours.

Dans cette optique de progression, il est essentiel que vos séances au practice se rapprochent au maximum des conditions de jeu auxquelles vous êtes confrontés sur le parcours.

« L’excellence est un art que l’on n’atteint que par l’exercice constant. Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L’excellence n’est donc pas une action mais une habitude. »  Aristote

Voici donc, une astuce pour mieux gérer vos parcours.

Un parcours 18 trous demande de l’énergie physique et surtout mentale. En effet, il arrive parfois que le golfeur ait des  « absences » au fil du parcours et cela peut très vite lui couter de précieux points si difficilement acquis. Cela peut être un problème de nutrition, d’hydratation, de manque d’endurance, de fatigue ou encore de lassitude mentale.

Votre esprit n’est pas là ou il devrait être, ici et maintenant à 100% dans le présent, sur le coup à jouer. Il s’évade et vous empêche d’être complètement investi sur le moment.

Entrainez-vous sous pression

Afin d’être moins sujet à ces errances, une des clés est de travailler votre endurance mentale lors de vos entraînements.
Cela signifie vous habituer à vous entraîner sous pression, avec des exercices au practice, chipping green et putting green.
Si vous vous habituez à faire des putts sans objectifs, sans contraintes, vous allez améliorer votre feeling, votre technique et c’est déjà très bien. Pour aller plus loin et être plus performant, habituez-vous à faire des exercices qui mettent au défi votre capacité à tenir mentalement. Des exercices qui vous mettent sous tension et qui reproduisent les conditions de parcours (voir article sur Francesco Molinari), où chaque balle compte, et ceci pendant un laps de temps défini.

Sortez de votre zone de confort

Cela vous demande des ressources supplémentaires, pour faire le petit plus qui fera la différence. Demandez à votre pro PGA, ou trouvez par vous-même des exercices difficiles, mais pas trop. L’idée étant de trouver un objectif atteignable : s’il est trop facile, vous n’allez pas progresser, peut être juste vous rassurer ; et s’il est trop difficile, cela va vous décourager.

Le golf est un sport de cible avec une seule chance.

Restez focus

C’est lorsque la lassitude arrive que vous devez garder la même intensité de concentration que sur les premiers coups.
Habituez-vous à cela au practice afin de mieux gérer ces moments d’égarement sur le parcours.

Pour plus d’informations sur cette thématique et bien d’autres, rendez-vous sur la rubrique article Golfiquement et la librairie afin de trouver des ouvrages inspirants.

À vous de jouer !

Golfiquement,

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Quel golfeur êtes-vous?

Quel golfeur êtes-vous? 3242 2318 Golfiquement

Attaquant, conservateur, expressif, instinctif, calme.. ?

En référence à mes deux personnages, êtes-vous plutôt Jack’pote*, Mulligan* ou vous-même ?

Il est difficile de mentir et de cacher sa vraie nature au golf, car tout ressort. La gestion des émotions est d’ailleurs un point de développement essentiel dans l’optique de progression. Il est en effet primordial de travailler sur les points, qui, selon vous, vous autosabotent et vous bloquent dans votre progression. Pour se faire, faites appel à votre Pro PGA ou à un coach mental.

Il est important de rester vous-même, en ajustant certains comportements et certaines pensées. Mais attention à ne pas jouer un jeu qui n’est pas le vôtre. De nombreux joueurs se sont perdus en cherchant à être quelqu’un d’autre.

« Soyez vous même, tous les autres sont déjà pris. »  Oscar Wilde

Bien entendu, vous pouvez vous inspirer d’autres joueurs ou champions que vous admirez, en prenant certains éléments tels que la routine, la gestion émotionnelle, l’attitude…. C’est important de modéliser ce que font les autres sur certains aspects que vous souhaiteriez développer : être plus calme, plus rapide, plus confiant… À vous de piocher des éléments inspirants dans votre entourage, ou chez des joueurs que vous voyez à la télévision. C’est une vraie qualité d’avoir cette ouverture d’esprit et de savoir mettre son ego de côté pour admettre que les autres ont des choses que vous n’avez pas encore…pour le moment.

En revanche, même si vous vous inspirez de ce qu’ils font, vous devez toujours l’adapter à votre personnalité ; ne pas uniquement faire un copier-coller, mais plutôt l’assimiler, en personnalisant le tout afin de faire « votre cuisine ».

En effet, si vous reproduisez le comportement, l’attitude, ou encore le swing de quelqu’un d’autre à l’identique, et que vous vous éloignez trop de ce que vous êtes, cela vous demandera trop d’effort et ne tiendra pas. Vous devez absolument garder votre identité de golfeur.

En essayant d’être un autre joueur, vous risquez de mettre toute votre attention sur le fait de vouloir incarner quelque chose, et vous allez perdre l’essentiel en oubliant de vous concentrer sur votre jeu et la cible.

Votre esprit sera tellement absorbé par cette pensée, que cela ne sera pas naturel, et du coup vous risquez de jouer à contre sens.Il est important que votre comportement soit toujours en adéquation avec vos valeurs. Cette notion est essentielle : en PNL, on appelle cela l’écologie. Si l’une de vos valeurs n’est pas respectée, vous risquez d’être complètement perdu.

« Je n’exprime pas mes émotions parce que je suis toujours très concentré, mais je prends plaisir à jouer au golf. » Brooks Koepka

Chez les pros également, les joueurs ont des caractères très différents.

Ian Poulter ou Patrick Reed sont des joueurs expressifs, alors que Francesco Molinari ou Retief Goosen dévoilent moins leurs émotions.

« Je ne cherche pas spécialement à être différent, j’essaie simplement d’être moi-même.» Eddie Pepperell

En conclusion, il est important de s’inspirer des autres, pour vous aider à progresser en sortant de votre zone de confort. Mais le plus important c’est de trouver le bon compromis : faites ces changements à petits pas.

Il est très difficile de changer radicalement du jour au lendemain. Laissez-vous le temps d’ajuster progressivement et par étapes successives. C’est l’un des piliers de la progression à long terme.

Il vous suffit de trouver l’attitude mentale qui vous convient le mieux. Comme l’a dit Fred Couples « La bonne attitude, c’est celle qui vous aide à jouer votre meilleur golf.»

À vous de jouer afin de définir ce qui est en accord avec vos valeurs, et de trouver comment vous performez le mieux !

Golfiquement,

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*Jack’pote dont les principales caractéristiques sont d’être optimiste, positif, instinctif et blagueur.
Il voit constamment le bon côté des choses et encourage ses partenaires. Épicurien, il apprécie la vie et profite de chaque instant passé sur un parcours de golf avec ses proches. Il a énormément de second degré et trouve toujours le bon mot au bon moment. Souvent distrait, l’important pour lui c’est l’instant présent.

*Mulligan : Dans le contrôle permanent : très premier degré, plutôt défaitiste, négatif. Râleur, mais attachant par sa bienveillance et sa grande gentillesse. Il a une capacité incroyable à trouver des excuses, et à se déresponsabiliser en toutes circonstances. Il cherche constamment la perfection et a du mal à gérer ses émotions.

Une astuce pour plus de confiance au golf

Une astuce pour plus de confiance au golf 1280 960 Golfiquement

Comment avoir plus de confiance au golf ?

Utilisez-vous régulièrement les mots « toujours» ou « jamais» ? Ou encore l’expression « tout le temps» ?

Ces mots trop souvent utiliser peuvent avoir une influence négative à long terme sur votre confiance. Et du coup, polluer votre golf et vous éloignez de votre plein potentiel.

Avez-vous tendance à généraliser sur le parcours?

– Je putte tout le temps mal

– Sur les par 3, je gratte à tous les coups

– Au golf, je n’ai jamais de chance

– Devant un obstacle d’eau, je perds toujours mes moyens

– Au départ du 1, je manque tout le temps mon drive

Ce qui est particulièrement étonnant, c’est cette capacité à généraliser le négatif, et de ramener quelque chose qui va mal à une globalité.

Parfois, je vois les joueurs après deux mauvais coups de suite au practice me dire « Aujourd’hui, ça ne va pas du tout ». Ils ont généralisé leur golf en 2 coups, et ils créent une croyance limitante. « Aujourd’hui, ce n’est pas un bon jour« .

Le risque assez imparable étant de se conditionner, de se tendre, et finalement de croire en cette pensée simplement issue d’une généralisation.

« Le défi du golf, c’est d’accepter d’être imparfait » Jack Nicklaus

Je discutais récemment avec un joueur qui m’expliquait qu’il puttait mal sur ses putts courts. Après avoir regardé ses stats en détails, nous nous sommes aperçus qu’il rentrait 8 putts sur 10 à moins de 1,2m, ce qui est excellent pour son niveau.

Ce joueur avait juste retenu les 2 putts qu’il avait manqués, et fait une généralité de ces 2 ratés. Au lieu de généraliser les 8 bons et d‘avoir davantage confiance. Il s’est mis à douter de son putting pourtant excellent.

On en revient donc à cette notion d’objectivité sur vos résultats. Essayez davantage de prendre conscience et de généraliser vos bons coups, vos drives sur le fairway, vos putts rentrés, vos chips près du drapeau…et non le reste.

Mettez de l’attention

Essayer de prendre conscience de votre langage interne afin d’identifier si vous utiliser ces mots fréquemment. Car souvent, le joueur de golf est en mode automatique et se répète les mêmes choses sans toujours être objectif avec lui même. En étant plus conscient vous pourrez ainsi changer de cap et d’état d’esprit (voir article : « Comment inverser la vapeur ?).

Comment avoir plus de confiance ?

La confiance se construit par étapes, petit à petit. Prenez donc le temps de voir toutes les bonnes choses dans votre golf et ceci dans sa globalité. Le fait de mettre l’accent sur tous ces petits plus régulièrement, va changer sur le long terme votre vision de votre jeu. Soyez donc vigilant de mettre plus d’attention sur toutes les bonnes choses que vous réalisez. Vous allez ainsi créer une fondation solide de votre confiance au golf. Cela vous permettra d’être plus serein lors de vos prochaines parties. L’idée est de rendre se socle de confiance, le plus stable possible afin d’éviter qu’elle ne s’envole après une mauvaise partie.

À vous de trouver le bon compromis afin d’avoir la meilleure représentation des choses, pour vous construire un maximum de confiance.

Toujours plus d’infos sur l’état d’esprit du golfeur en vous abonnant à la newsletter de www.golfiquement.com

À vous de jouer!

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Inspirez-vous du parcours de Brooks Koepka

Inspirez-vous du parcours de Brooks Koepka 4032 2268 Golfiquement

Aujourd’hui, cet article est consacré à Brooks Koepka et sa victoire au dernier majeur de la saison 2018, L’USPGA championship. Il est le 5ème joueur de l’histoire à remporter L’US Open et L’USPGA la même année.

C’est déjà le 3ème tournoi majeur que remporte l’Américain (2 US Open) à seulement 28 ans.

Au delà de sa puissance incroyable et son putting exceptionnel, il est intéressant de s’attarder sur son parcours professionnel.

Quand B. Koepka a décidé de passer pro, il aurait pu se contenter de jouer sur des mini tours parallèles en Floride (son état d’origine), puis accéder au Web.Com (seconde division du tour PGA tour). Il aurait pu rester à domicile avec des conditions climatiques excellentes toute l’année, et des parcours qu’il connaissait.

Au lieu de se contenter de la facilité, il a fait le choix de partir en Europe sur le Challenge tour. Cette expérience enrichissante, loin de ses proches et dans des conditions difficiles, l’a fait grandir.

“I think it helped me grow up a little bit and really figure out that, ‘Hey, play golf, get it done, and then you can really take this somewhere.’ I built a lot of confidence off that.” Brooks Koepka

Il a remporté 3 tournois sur le Challenge, ce qui lui a permis d’accéder au Tour Européen. Après quelques saisons, il remporte plusieurs victoires dont la prestigieuse Turkish airlines qui lui ouvre les portes du PGA tour.

Ce qui est inspirant chez ce joueur, c’est sa capacité à sortir de sa zone de confort et à se confronter aux challenges et aux difficultés.

Ne pas rester confortable dans son pays d’origine, et faire le choix de partir seul à l’aventure sur le sol Européen.

Il a d’ailleurs conseillé à son jeune frère Chase de suivre le même chemin pour se construire.

Cet éloignement lui a permis de développer un mental hors norme et une qualité essentielle à tout bon golfeur : l’adaptabilité. Il a dû s’habituer très rapidement à des tracés différents de ceux qu’il avait l’habitude de jouer au US, à des conditions climatiques moins favorables, et à une qualité d’herbe qui demande un temps d’adaptation sur et autour des greens.

Pour terminer, c’est le plaisir du jeu qui ressort chez ce joueur. Lors de son interview de remise de trophée le Wanamaker trophy, il a declaré :

« The beginning of the back nine I could hear all the roars, when Tiger started making his little run, and then Scotty made his run it got quite loud. It was enjoyable, enjoyable to play in front of fans that love golf and are cheering for us. »

De retrouver des mots  comme « enjoyable »,  « fun » dans ses déclarations montre l’état d’esprit ultra positif de cet incroyable champion.

En conclusion : Beaucoup de discipline, un léger pas en dehors de sa zone de confort et un état d’esprit positif.

A vous de jouer

Golfiquement,

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Inspirez-vous de la victoire de Kevin Kisner lors des WGC

Inspirez-vous de la victoire de Kevin Kisner lors des WGC 1280 775 Golfiquement

Inspirez-vous de la victoire de Kevin Kisner

Après avoir perdu en finale l’année dernière, Kevin Kisner, joueur américain de 35 ans, a remporté le Championnat du monde de Matchplay, le 31 mars 2019 contre Matt Kuchar.

Suite à cette victoire lors des ce W.G.C (World Golf Championships) à Austin (Texas), il décroche sa 3ème victoire en carrière sur le PGA tour, et atteint la 25ème place mondiale au 31 mars 2019.

Ce tournoi est un peu particulier car il se déroule sur 5 jours, et, lors des deux derniers tours, les joueurs qualifiés disputent 2 matchs par jour. Il faut donc une excellente préparation physique mais également un mental de fer.

Tout avait pourtant mal commencé pour le futur vainqueur. En effet, lors de cette édition, K.Kisner a débuté par une défaite contre Ian Poulter. Son abnégation l’a amené à gagner ses deux matchs suivants contre Tony Finau et Keith Mitchell. Il se retrouve alors en Playoff, de nouveau face à Ian Poulter pour disputer sa place pour les 8ème. Après trois trous et un ultime birdie, il réussit à se qualifier devant l’un des meilleurs joueurs du monde en matchplay.

Il s’ensuivit une victoire sur Hao-Tong Li et Louis Oosthuizen le samedi, Francesco Molinari en semi-finale, puis Matt Kuchar en finale le dimanche.

Ce qui est inspirant chez ce joueur, c’est sa capacité à rester focus sur chaque coup, sans jamais lâcher sa concentration et son objectif de vue. Malgré un mauvais départ, il a su rester confiant.

L’autre point intéressant, c’est la façon dont il abordé sa défaite en finale l’année dernière.

« J’ai beaucoup appris ; j’ai appris à mieux me préparer et à mieux gérer mes émotions pour cette finale. Il faut juste se relâcher et jouer au golf» explique Kevin Kisner après sa victoire.

Cette remise en question est un point essentiel dans l’optique de progression : analyser un résultat pour l’améliorer en mettant en place un plan. On retrouve dans les propos de ce joueur l’importance de la gestion émotionnelle, mais également les notions de relâchement, et de jeu malgré la tension et l’enjeu.

A vous de jouer,

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Inspirez-vous du mental de Keith Mitchell

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Le Mental de Keith Mitchell

Le joueur encore peu connu du grand public s’est adjugé le trophée du Honda Classic, une épreuve renommée du PGA tour.

Keith Mitchell, 27 ans, s’est formé sur le Web.com (seconde division américaine) et sur le Latinoamerica Tour, mais n’avait encore jamais gagné sur ces circuits jusqu’à présent.

Ce n’est donc pas évident de gérer la pression d’un tel évènement et de se retrouver en tête après 2 tours avec des poursuivants tel que Brooks Koepka, Rickie Fowler et Vijay Singh.

Ce qui est inspirant chez ce joueur, c’est sa capacité de rebondir.

En effet, il commence son dernier tour avec 2 bogeys. Il aurait pu se laisser embarquer dans une spirale négative; au contraire, il s’est repris immédiatement avec deux birdies pour passer dans le par à l’aller.

Il a déclaré avoir repris le contrôle de ses émotions.

https://www.golfchannel.com/video/2019-honda-classic-keith-mitchell-round-4-recaps-win

La seconde chose inspirante chez ce joueur, c’est sa capacité à donner le meilleur de lui même en restant dans le présent.

Alors que Brooks Koepka et Rickie Fowler terminent leur parcours par un birdie au 18, K. Mitchell se retrouve égalité, en tête avec ces deux joueurs avec un dernier trou à jouer.

Après un ultime birdie au 18 qui lui donne la victoire, il a d’ailleurs déclaré :

« I couldn’t feel my hands »

Il a su revenir sur l’essentiel et se concentrer sur le coup, le putt, et non sur toutes les conséquences que cela pouvait avoir.

Comme il le décrit dans l’interview ci-dessous, il est resté sur le présent, coup par coup, centré sur son jeu durant toute cette partie.

https://www.golfchannel.com/video/2019-honda-classic-keith-mitchell-sound-round-4

Pour la petite histoire, étant en tête après 36 trous avec un autre joueur peu connu sur le PGA tour, un journal local avait écrit un article titrant : « No names mènent le Honda Classic ». K. Mitchell a déclaré qu’il s’en est servi comme d’un carburant pour sa motivation. Alors que cela aurait pu le déstabiliser, il a tourné cela à son avantage.

A travers cette histoire, on peut donc noter l‘incroyable état d’esprit de ce joueur qui a fait preuve d’une gestion émotionnelle à toute épreuve. A vous de jouer !

À vous de jouer.

Golfiquement,

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Wanted : Jugé coupable

Wanted : Jugé coupable 1646 2379 Golfiquement

Comment mieux gérer votre mental?

WANTED : Jugé coupable

Vous vous reconnaissez dans ce titre où votre juge intérieur vous condamne à chaque écart ? Au premier putt manqué, sur un drive mal contacté, un coup de fer approximatif… et c’est parti ! Vous entendez un flot de paroles négatives qui se déverse sur vous ;  parfois, même votre passé ressort lors de cette audience. Vous êtes au tribunal, sur le banc des accusés, contre un jury féroce, et vous êtes démuni et sans avocat pour vous défendre.

Cette cour de justice, pas toujours juste d’ailleurs, qui se trouve dans votre esprit, est une image de ce qui peut se passer dans la tête d’un golfeur.

Vous n’êtes pas obligé de vous infliger une pareille sanction !

C’est un réflexe ; ce qui se passe au golf est juste le reflet de ce qui se passe au quotidien dans votre vie – perso et pro-, conditionnée par des années de pratique intensive. Il n’est pas aisé de s’en débarrasser. Ce fonctionnement étant devenu automatique, il est comme naturel.

Comment faire pour améliorer votre mental ?

Le premier pas est de prendre conscience de ce qui se passe en vous. C’est à dire prendre du recul sur votre mode automatique afin de devenir l’observateur de vos pensées afin justement de le changer et de vous développer. L’évolution passe par la prise de conscience. Comme le dit Eckhart Tolle l’auteur de – Le pouvoir du moment présent-« Restez présent, restez conscient. Soyez en permanence le gardien vigilant de votre espace intérieur ».

Si vous reproduisez constamment les mêmes scenarios, vous aurez inlassablement les mêmes résultats.

Si vous souhaitez donc faire un premier pas vers votre développement personnel golfique, un des premiers objectifs serait peut être d’être plus attentif à votre dialogue intérieur.

Une fois celui-ci entendu, vous pourrez être votre propre avocat pour vous défendre des complaintes assenées par ce juge récalcitrant.

Que dois-je faire ?

Comme tout changement, cela demande discipline et répétition pour comprendre ce juge qui vous met tant de culpabilité sur le dos.

Pour cela, la première étape est de définir un objectif sur cet aspect de votre attitude interne.

Les objectifs sont nécessaires pour maintenir votre motivation, et utiles comme ligne directrice. Fixez-vous un objectif centré sur vous. Pour ceci, je vous invite à l’écrire, car le fait de le voir et de le noter vous donne davantage d’engagement dans votre action.

Faites un bilan après 9 trous, puis au 18ème trou. Demandez-vous si vous avez respecté votre objectif, réussi à prendre conscience de ce juge, et à vous défendre. Ne rentrez pas dans son jeu en vous culpabilisant de ne pas avoir atteint votre mission.

Quand vous aurez réussi à prendre du recul, pensez à célébrer et félicitez-vous. Ce n’est pas normal d’atteindre un objectif, c’est un pas en avant, donc soyez-en fier !

C’est en accumulant ces petites victoires, ces étapes, que vous arriverez progressivement à augmenter votre confiance.

Le développement se fait pas à pas, soyez patient et continuez d’avancer !

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À vous de jouer !

Golfiquement,

Flow